vendredi 27 septembre 2013


INTERVIEW CINEFIX


N°4- TIFFANY DOLL


Nous ouvrons ici une nouvelle rubrique dans laquelle les stars du X partagent avec vous leur vision sur le Cinéma pornographique. Cette semaine, c'est l'une des actrices les plus belle de France qui nous répond : Tiffany Doll !




 "Ce qui manque au porno aujourd'hui, c'est de la passion"


Un film en particulier t'a t-il donné envie de faire du porno ?
Pas un film mais une actrice, Jenna Jameson. Je l'ai vu la première fois dans un film qui s'appelait Sexe de feu, Coeur de glace, avec Laure Sainclair. Ce n'est pas vraiment mon type de femme, trop bimbo américaine, mais elle était sérieusement excitante sur ses scènes, une vraie bombe. Je l'ai revu un peu plus tard dans un reportage sur Vivid et la porn valley et je me suis dit : un jour, moi aussi je ferai ça.

Quels sont pour toi les ingrédients essentiel à la réussite d'un film X ?
Comme dans tous films, porno ou pas. De bons acteurs, un bon scénario, une bonne équipe technique. Il faut des acteurs qui aiment leur métier, savent jouer un minimum la comédie pour être crédible et bien sûr qui fassent des scènes très chaudes. Un scénario qui tient la route, qui réveille les fantasmes et, bien sûr, si on a tout ça mais une lumière ou un cadrage de merde, autant aller se rhabiller.
Quel genre de film aimes-tu regarder particulièrement ?
Avant le porno, j'aimais les films à scénario, je m'imaginais à la place d'une des actrices. Aujourd'hui je regarde beaucoup moins de films, peut-être parce que j'y vois des amis, maintenant, à la place de certains acteurs... Je suis plus pour une branlette rapide devant une petite vignette, mais l'important pour moi c'est le plaisir que prend la femme.

As-tu déjà été choquée en voyant un film X ?
Choquée non, je ne pense pas. Quoi qu'une fois, je suis tombée sur un mec qui se filmait en train de sucer un dauphin. Mais je n'appellerai pas un ça un film X...
T'inspires-tu d'autres actrices pour ton propre travail ?
Non du tout, j'essaye d'avoir ma propre personnalité dans mon travail. 

Quelle star du Cinéma traditionnel aimerais-tu le plus convaincre de tourner dans un film porno ?
C'est vraiment le genre de question que je n'aime pas, mais bon je me force toujours d'y répondre... donc je vais dire Jennifer Love Hewitt.

Quel est le film de ta propre filmographie dont tu es la plus fière ?
Je suis fière d'avoir participé au film Wasteland, chez Elegant Angel, car même si je ne fais qu'une petite pipe c'est quand même un des plus gros films de l'année 2012 aux USA. Ensuite, je suis très contente d'avoir fait The Pleasure Professionals et the Pearl Necklace, chez Joybear.  j'adore leur manière de mettre en scène et surtout porter des costumes, jouer un rôle pour me mettre dans la peau de différents personnages.
Aimes-tu t'imaginer des scénarios de films X ?
Bien sur, et j'en ai quelques uns en tête mais je ne l'ai dit pas pour pas que vous me piquiez mes idées ! 

Penses-tu que les réalisateurs ou producteurs de films X pensent suffisamment au public féminin quand ils font leurs films ? Et si non, qu'est-ce qui pourrait être fait pour changer cela d'après toi ?
En fait, pour moi le porno féminin c'est juste du marketing. Après tout je connais des femmes qui regardait du porno bien avant que ce "genre" de film n'apparaisse et j'en fait parti. Le sexe a toujours attiré les hommes et les femmes, je ne suis pas sûre que nous soyons si différents.

Considère-tu le Cinéma pornographique comme un art ?
Oui, lorsque l'on voit des films de Michael Ninn ou Andew Blake comment ne peut-on pas appeler ça de l'art ? C'est vrai qu'avec internet, et donc l'apparition du gonzo, aujourd'hui nous faisons quand même ce que j'appellerai du porno jetable. Mais il y a toujours des passionnés dans ce milieu et heureusement. Je pense que c'est ce qui manque au porno aujourd'hui, de la passion. J'ai commencé le porno, je connaissais un minimum d'acteur, de réalisateurs, de films, j'aimais ça. Je rencontre des personnes qui n'y connaissent rien, pour qui leur seule référence est Clara Morgane. Le porno est un art même si cela peut faire rire certains.

Merci beaucoup à Tiffany pour cet interview et à très bientôt pour une nouvelle Interview Cinéfix ! 










Interviews Sens Critix :
22- Mélanie Biche
23- PussyKat
24- Ash Hollywood
25- Roxy Lane (Lane's Sisters)
26- Vicky Vette 
27- Kathy Ferreiro 
28- Ava Courcelles
29- Roxie Rae 
30- Lola Taylor 
31- John B. Root
32- Trinity Sinn
33- Keiran Lee 
34- Nick Manning 
35- Lexie Candy
36- Aurelly Rebel
37- Kayla Green
38- Kim Equinoxx

mardi 17 septembre 2013


INTERVIEW CINEFIX


N°3- PRISCA


Nous ouvrons ici une nouvelle rubrique dans laquelle les stars du X partagent avec vous leur vision sur le Cinéma pornographique. Cette semaine, c'est au tour de l'un des jeunes talents les plus prometteurs de nous répondre : Prisca !




"J'aimerais bien faire de la réalisation, quelque chose différent de ce qui existe déjà"


Un film en particulier t'a t-il donné envie de faire du porno ?
Non pas spécialement.

Quels sont pour toi les ingrédients essentiel à la réussite d'un film X ?

Il faut un beau décor, des gens agréables physiquement, un scénario surtout, et une bonne qualité d'image, que ce soit bien filmé. 

Quel genre de film aime-tu regarder particulièrement ?
Je ne suis pas tellement film.

As-tu déjà été choquée en voyant un film X ?
Non, je n'en regarde pas souvent, mais je suis absolument contre les films ou il y a de la zoophilie, scato, trucs bizarres, tortures, etc.
Quel est le film de ta propre filmographie dont tu es la plus fière ?
Ma scène sur la plage en Espagne (celle ou j'ai giclé, la seule d'ailleurs), et ma dernière scène tourné avec Dorian (pas encore en ligne, ce sera pour Jacquie et Michel) qui a été la plus hard. Faudrait que toutes mes scènes soient comme ça ! Et le long-métrage tourné a Lorient, pour la prod a Kawato (mon premier long-métrage).

Aimes-tu t'imaginer des scénarios de films X ?
Oui, j'ai des idées de scenario, et j'aimerais bien faire de la réalisation, quelque chose différent de ce qui existe déjà.

Considères-tu le Cinéma pornographique comme un art ?
Tout à fait, c'est de l'art au même titre que le Cinéma.
Merci beaucoup à Prisca pour cet interview et à très bientôt pour une nouvelle Interview Cinéfix ! 






















Interviews Sens Critix :
22- Mélanie Biche
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38- Kim Equinoxx












samedi 7 septembre 2013


INTERVIEW CINEFIX


N°2- STELLA JOHANSSEN


Nous ouvrons ici une nouvelle rubrique dans laquelle les stars du X partagent avec vous leur vision sur le Cinéma pornographique. Cette semaine, c'est l'une des plus sublimes actrices françaises qui répond à nos questions : Stella Johanssen !


"Le porno reste dans l'art cinématographique et peux regorger de chefs-d’œuvre"



Un film en particulier t'a t-il donné envie de faire du porno ?
Non, pas particulièrement, je voulais juste tester et voir comment c'était d'être une de ces filles sur les vidéos. Au finale j'ai continué car je m'amuse bien !

Quels sont pour toi les ingrédients essentiel à la réussite d'un film X ?
Un bon cameraman, un bon scénar (s'il y en a un), de bonne s actrices, de bons acteurs et une super ambiance !

Quel genre de film aimes-tu regarder particulièrement ?
Plutôt des films avec un mini scénar et de la bonne baise, où on voit bien que la nana prend son pied ! Ca me prend un mal fou pour trouver une bonne vidéo...
As-tu déjà été choquée en voyant un film X ?
Non, je n'en ai pas le souvenir.

T'inspires-tu d'autres actrices pour ton propre travail ?
Oui, ça m'arrive de regarder différents types de films et de voir les attitudes des actrices.
Quelle star du Cinéma traditionnel aimerais-tu le plus convaincre de tourner dans un film porno ?
Hummm... Rohh c'est dur ! Je dirais Scarlett Johansson...

Quel est le film de ta propre filmographie dont tu es la plus fière ?
Le film dont je suis le plus fière est ma participation pour "Top Wet Girls 12" de Christophe Clark.
Aimes-tu t'imaginer des scénarios de films X ?
J'en ai tout un classeur ! 

Considères-tu le Cinéma pornographique comme un art ?
Bien sur ! Même si ici, en France, ce n'est pas vu comme ça, le porno reste dans l'art cinématographique et peux regorger de chefs-d'oeuvres.



Merci beaucoup à Stella Johanssen pour cet interview et à très bientôt pour une nouvelle Interview Cinéfix ! 



















Interviews Sens Critix :
22- Mélanie Biche
23- PussyKat
24- Ash Hollywood
25- Roxy Lane (Lane's Sisters)
26- Vicky Vette 
27- Kathy Ferreiro 
28- Ava Courcelles
29- Roxie Rae 
30- Lola Taylor 
31- John B. Root
32- Trinity Sinn
33- Keiran Lee 
34- Nick Manning 
35- Lexie Candy
36- Aurelly Rebel
37- Kayla Green
38- Kim Equinoxx
















vendredi 6 septembre 2013


Portrait Of A Call Girl, de Gaham Travis (2011)

Critique de Flavien


  
Dans les récompenses du cinéma traditionnel, il y a souvent des films ultra-nominés. Dans la pornographie, c'est parfois le même phénomène. Ainsi, en 2011 est sorti «Portrait Of A Call Girl» qui a été nominé pas moins de 11 fois aux AVN Awards de 2012 alors qu'il n'en a raflé que 4  dont le meilleur réalisateur de scénario, meilleure actrice et film de l'année (pas si mal finalement !).
Donc, faisons les présentations : ce film est l'œuvre de Graham Travis, un réalisateur à l'époque assez peu expérimenté dans le genre puisque c'est son deuxième film à scénario après «Pornstar Superheroes» et son troisième film (il bosse toujours avec Elegant Angel soit dit en passant).
L'actrice principale (la seule actrice que l'on voit en action en fait) est  Jessie Andrews : une actrice vue dans un  certain nombre de films (dont des Lesbians Adventures).
Le casting masculin étant mené par Manuel Ferrara et Mick Blue.
De plus, ce film serait une parodie de la série « Journal Intime d'une Call Girl » avec Billie Piper, n'ayant pas vu la série, je ne ferai pas la comparaison, cependant la parodie n'est pas tellement visible.


Voilà, la présentation est faite, passons au film :
Le film commence sur Jessie se confie, ce qui  nous introduit à son métier. De plus, on remarque une esthétique assez éloignée des gros canons films américains de chez Digital Playground par exemple, avec des plans particulièrement lumineux se passant dans un tunnel et dans un champ. On voit aussi assez vite un aspect violent dans le film avec le magnifique visage ensanglanté de Jessie(mais nous y reviendront).
On est vite emmené dans son métier puisqu'elle reçoit très vite son premier client. Une personne assez inexpérimenté, ce qui peut donner un aspect touchant à la scène. Dommage qu'elle ne montre qu'une fellation où Jessie nous prouve qu'elle a de bonnes glandes salivaire.

C'est ensuite suivie d'une petite scène solo bien mignonne hélas entrecoupée de flash back de sa précédente fellation.
Quelques petits passages plus tard. Jessie repart voir un client qui n'est autre que notre Manu national mais qui a apparemment des exigences (ce qui nous noffre un très beau plan de Jessie nue en latex, le tout entouré de reflets). Jessie veut donc faire le boulot mais Manu bosse et n'est pas du tout tendre dès qu'elle veut attirer son attention. Elle finit donc par avoir sa petite partie de jambes en l'air assez violente vu ses cris et la quantité de bave qu'elle balance. Le tout avec le fétichisme de Graham (tenue en latex et baillon) et une certaine violence (Jessie ne peut pas pas bouger et n'a pas l'air très bien).

Une fois que la scène est terminée, je passe sur les parties narratives et sur une très courte scène et une scène à trois. Et j'arrive sur une scène de gangbang où Jessie a les yeux bandés et est entourée d'hommes masquées. Et là c'est parti pour une scène bien violente où Jessie est balancée de queues en queues, forcée à sucer. Finissant par être laissée au sol, où l'on peut voir une belles différence de couleur entre son ventre (pâle), ses seins (rouge) , ses jambes (noires) et son visage (couvert de sperme). Et ca se finit sur un bien long passage narratif.


En résumé, on a là un film assez étrange, parfois assez  mélancolique avec de long passages narratifs souvent fait de courtes scènes appuyées assez souvent sur des accompagnements légers de petite musique.. Ce qui contraste avec une certaine violence, Jessie prend souvent cher (on peutn rajouter que la belle rougit très facilementet a constamment l'air d'êter au plus mal) et il faut parfois être assez accroché. Visuellement, on trouve assez vite une certaine pâte avec un certain fétichisme plus ou moins voyant (masques, latex, etc...) et des jeux de lumières omniprésents, rendant parfois le film palot.
Mention spéciale à l'affiche que je trouve très belle et qui illustre mes propos sur la lumière ( deuxième et troisième plan par exemple).


Note : 7,5



Bande-annonce du film