vendredi 6 septembre 2013


Portrait Of A Call Girl, de Gaham Travis (2011)

Critique de Flavien


  
Dans les récompenses du cinéma traditionnel, il y a souvent des films ultra-nominés. Dans la pornographie, c'est parfois le même phénomène. Ainsi, en 2011 est sorti «Portrait Of A Call Girl» qui a été nominé pas moins de 11 fois aux AVN Awards de 2012 alors qu'il n'en a raflé que 4  dont le meilleur réalisateur de scénario, meilleure actrice et film de l'année (pas si mal finalement !).
Donc, faisons les présentations : ce film est l'œuvre de Graham Travis, un réalisateur à l'époque assez peu expérimenté dans le genre puisque c'est son deuxième film à scénario après «Pornstar Superheroes» et son troisième film (il bosse toujours avec Elegant Angel soit dit en passant).
L'actrice principale (la seule actrice que l'on voit en action en fait) est  Jessie Andrews : une actrice vue dans un  certain nombre de films (dont des Lesbians Adventures).
Le casting masculin étant mené par Manuel Ferrara et Mick Blue.
De plus, ce film serait une parodie de la série « Journal Intime d'une Call Girl » avec Billie Piper, n'ayant pas vu la série, je ne ferai pas la comparaison, cependant la parodie n'est pas tellement visible.


Voilà, la présentation est faite, passons au film :
Le film commence sur Jessie se confie, ce qui  nous introduit à son métier. De plus, on remarque une esthétique assez éloignée des gros canons films américains de chez Digital Playground par exemple, avec des plans particulièrement lumineux se passant dans un tunnel et dans un champ. On voit aussi assez vite un aspect violent dans le film avec le magnifique visage ensanglanté de Jessie(mais nous y reviendront).
On est vite emmené dans son métier puisqu'elle reçoit très vite son premier client. Une personne assez inexpérimenté, ce qui peut donner un aspect touchant à la scène. Dommage qu'elle ne montre qu'une fellation où Jessie nous prouve qu'elle a de bonnes glandes salivaire.

C'est ensuite suivie d'une petite scène solo bien mignonne hélas entrecoupée de flash back de sa précédente fellation.
Quelques petits passages plus tard. Jessie repart voir un client qui n'est autre que notre Manu national mais qui a apparemment des exigences (ce qui nous noffre un très beau plan de Jessie nue en latex, le tout entouré de reflets). Jessie veut donc faire le boulot mais Manu bosse et n'est pas du tout tendre dès qu'elle veut attirer son attention. Elle finit donc par avoir sa petite partie de jambes en l'air assez violente vu ses cris et la quantité de bave qu'elle balance. Le tout avec le fétichisme de Graham (tenue en latex et baillon) et une certaine violence (Jessie ne peut pas pas bouger et n'a pas l'air très bien).

Une fois que la scène est terminée, je passe sur les parties narratives et sur une très courte scène et une scène à trois. Et j'arrive sur une scène de gangbang où Jessie a les yeux bandés et est entourée d'hommes masquées. Et là c'est parti pour une scène bien violente où Jessie est balancée de queues en queues, forcée à sucer. Finissant par être laissée au sol, où l'on peut voir une belles différence de couleur entre son ventre (pâle), ses seins (rouge) , ses jambes (noires) et son visage (couvert de sperme). Et ca se finit sur un bien long passage narratif.


En résumé, on a là un film assez étrange, parfois assez  mélancolique avec de long passages narratifs souvent fait de courtes scènes appuyées assez souvent sur des accompagnements légers de petite musique.. Ce qui contraste avec une certaine violence, Jessie prend souvent cher (on peutn rajouter que la belle rougit très facilementet a constamment l'air d'êter au plus mal) et il faut parfois être assez accroché. Visuellement, on trouve assez vite une certaine pâte avec un certain fétichisme plus ou moins voyant (masques, latex, etc...) et des jeux de lumières omniprésents, rendant parfois le film palot.
Mention spéciale à l'affiche que je trouve très belle et qui illustre mes propos sur la lumière ( deuxième et troisième plan par exemple).


Note : 7,5



Bande-annonce du film


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